En parallèle, la construction est un secteur au cœur du plan de relance et de reconstruction de la Wallonie, mais aussi dans les investissements pour la transition énergétique (ACER). En résumé, la construction est d’une part, un secteur qui rencontre de grandes difficultés, plus particulièrement au niveau du recrutement de nouveaux talents, et d’autre part, qui est au cœur d’enjeux qui nécessiteront une forte augmentation du volume de main-d’œuvre.
Nous dénombrons d’ailleurs pas moins de 6.000 à 7.000 postes vacants dans 41 métiers du secteur, et ce rien qu’en Wallonie. Pire, 30.000 nouveaux professionnels seraient à insérer dans le sud du pays d’ici 5 ans (étude Forem de décembre 2021).
Pour éviter de freiner le développement de l’offre des entreprises de construction, et en prolongement de la relance économique de la Région wallonne, il est impératif de mettre en place des mesures fortes au niveau quantitatif (mobilisation des demandeurs d’emploi, orientation positive vers le secteur, insertion durable au sein de nos entreprises, …), ainsi qu’au niveau qualitatif (matching entre les besoins du terrain et les formations enseignées, nouvelles formations pour les nouveaux métiers, mise à jour des « référentiels métiers » existants aux nouveaux besoins).
Résorber les pénuries de main-d’œuvre qualifiée
Élections | La proposition du jour d'Embuild pour la Wallonie
Cela fait plusieurs mois/années que le secteur de la construction subit un contexte de crises successives : Covid, inondations, conflit russo-ukrainien, conflit israélo-palestinien, … Il est en première ligne face à des difficultés qui s’accumulent : pénurie de main-d’œuvre structurelle, prix des matériaux qui explosent, diminution de la demande/investissements, indexation, …