En outre, l'accord prévoyait également, dans la CP 124, le versement unique d'écochèques (130 euros) comme compensation de la non-rétroactivité de l'augmentation salariale de 0,4 %. L'octroi d'une prime coronavirus a également été inscrit dans les accords sectoriels pour les ouvriers de la CP 149.01 (prime de base de 300 € + prime supplémentaire de 100 € si l'entreprise n'a pas connu de pertes en 2020) et pour les employés de la CP 200 (125 € ou 250 €, à condition que l'entreprise avait réalisé un résultat d'exploitation positif tant en 2019 qu'en 2020 et que le chiffre d'affaires a augmenté d'au moins 5 ou 10 % respectivement).
Tous ces avantages, selon les conventions collectives sectorielles, auraient normalement dû être accordés en décembre. Nous rappelons aux employeurs qui, pour quelque raison que ce soit, ne l'ont pas encore fait, qu’il y a lieu de respecter les obligations qui figurent dans les CCT et nous les invitons à régulariser cette situation dans les meilleurs délais. Nous rappelons l'échéance réglementaire du 31 mars 2022 pour le versement des primes coronavirus sous forme de chèques de consommation. Après cette date, il ne sera plus possible de verser les primes coronavirus dans des conditions sociales et fiscales avantageuses et, en cas de régularisation ultérieure, le coût pour l'employeur sera beaucoup plus élevé.