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Plus de la moitié des entreprises de construction et d'installation victimes de vols sur les chantiers

Inbreker in het zwart met zwart masker.

Durant les douze derniers mois, 52 % des entreprises de construction et d'installation ont été victimes d’un vol sur le chantier, selon une enquête d’Embuild. Dans 39 % des cas, les entreprises ont été confrontées à plusieurs vols sur le chantier. Ce sont souvent les petits outils et les matériaux de construction qui sont dérobés. Pourtant, la fédération de la construction remarque qu'une entreprise de construction et d'installation sur trois ne signale jamais le vol de ces produits à la police. « Les vols sont plus fréquemment signalés qu’il y a cinq ans, mais ce n’est pas toujours systématique, alors que c’est recommandé », explique Niko Demeester, Administrateur délégué d’Embuild. « En outre, nous demandons aux entreprises de construction et d’installation de marquer toutes leurs machines, outils et matériaux. »

Selon les derniers chiffres de la police fédérale, 2777 vols sur chantier ont été signalés en 2022, soit 17 % de plus qu’en 2021 (2369 signalements). Selon une enquête d’Embuild, à laquelle 205 entreprises ont participé, 52 % des entreprises de construction et d'installation ont été victimes de vols sur chantier durant les douze derniers mois. En outre, 39 % ont dû subir plusieurs vols en 2022.

Ce sont surtout les petits outils et les petites machines (p.ex. les foreuses, les scies ou les marteaux) qui sont volés (44 %), suivis par les matériaux de construction (30 %) et les gros outils et les grosses machines, comme les bétonnières et les machines de plafonnage (10 %). Les engins de chantier (3 %), comme les générateurs et les compresseurs, et les véhicules (1 %) sont rarement volés. Heureusement, et c’est logique, ces machines sont bien plus difficiles à voler. Cependant, elles coûtent aussi beaucoup plus cher en cas de vol.

53 % des entreprises de construction confrontées à des vols de chantier ont constaté une augmentation des vols des matériaux de construction ces dernières années. Cela n'est guère surprenant, puisque le prix des matériaux de construction a augmenté de 35 % depuis le début de la crise du coronavirus en mars 2020. En d'autres termes, les matériaux de construction sont devenus une activité lucrative pour les voleurs.

Selon Embuild, il est évident que le nombre réel de vols sur les chantiers est bien plus élevé que ne le montrent les chiffres officiels. En effet, l’enquête de la fédération de la construction montre que 34 % des victimes de vols de matériaux de construction ne les signalent pas, et 29 % ne portent pas plainte en cas de vol de petits outils et de petites machines. Dans le même temps, une entreprise de construction et d'installation sur trois déclare plus les vols sur les chantiers qu’il y a cinq ans, et ce peu importe les objets volés. « C’est le bon réflexe », assure Niko Demeester, CEO d’Embuild. « Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons avoir une idée complète de la problématique et que l’on pourra adopter une approche sévère à l’égard de ces vols ».

En outre, les entreprises de construction peuvent également tenter de prévenir le plus possible les vols, par exemple en prévoyant un système de marquage et de traçage. Cela ne se fait que pour les véhicules dans la majorité des cas (58 %), mais beaucoup moins pour les engins de chantier (43 %), les grosses machines (36 %) et les petites machines (26 %). Ce traçage a toutefois un effet dissuasif important sur les voleurs sur les chantiers.

Enfin, les entreprises de construction et d'installation prennent déjà de nombreuses mesures pour prévenir autant que possible les vols sur les chantiers :

  • 49 % placent toujours une clôture autour du chantier, 33 % parfois
  • 43 % placent parfois des caméras sur le chantier, 2 % toujours
  • 42 % éclairent parfois le chantier la nuit, 15 % toujours
  • 21% utilisent parfois un système de détection de mouvement sur le chantier
  • 15 % font parfois appel à une société de surveillance, 1 % toujours