Les jours chauds arrivent. Pour les travailleurs de la construction, qui travaillent à l’extérieur, ce n’est pas toujours facile. Raison pour laquelle la Confédération Construction a créé un « plan chaleur » qui couvre un certain nombre de points essentiels, avec des mesures organisationnelles et techniques. Ainsi, il est recommandé de commencer plus tôt le matin afin de pouvoir s'arrêter lorsque le soleil est le plus haut et émet le plus de rayons. Des enquêtes menées par la fédération sectorielle ont montré que 84 % des entreprises de construction appliquent déjà cette mesure.
Il existe encore une autre option : fabriquer certains éléments d'un bâtiment en atelier ou en usine (préfabriqué) plutôt que sur le chantier. Une autre possibilité : instaurer une rotation des tâches sur le chantier, pour que la durée d'exposition soit limitée.
Nous proposons également, durant les périodes de chaleur, de faire des pauses régulières afin que les travailleurs de la construction puissent chercher de l'ombre et/ou la fraîcheur d'une pièce bien ventilée ou climatisée. Durant ces pauses, l’employeur doit fournir de l’eau ou des boissons fraîches en suffisance. En effet, boire régulièrement est important pour éviter la déshydratation. Il est également important que les personnes qui travaillent à l'extérieur sous une telle chaleur se protègent bien contre le soleil. En effet, un rapport publié le mois dernier par la Fondation contre le cancer montre que les travailleurs en extérieur ont trois fois plus de risques de contracter un cancer de la peau.
La chaleur affecte également la qualité de certains produits et matériaux. La Confédération Construction déconseille donc l’utilisation de certains matériaux au-delà d'une certaine température. En effet, cette réduction de la qualité augmente le risque d'incidents et d'accidents au travail. Quelques exemples :
- les matériaux qui sèchent trop rapidement, comme le mortier, le béton ou la peinture
- la colle dont le pouvoir adhésif diminue