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Construction : le nombre d'accidents du travail avec incapacité a baissé de 14 % en 5 ans

persmoment

Le nombre d'accidents entraînant au moins un jour d'incapacité de travail baisse dans le secteur de la construction, c'est une bonne nouvelle. En 5 ans, ce chiffre a baissé de 14,2 %, selon les chiffres de FEDRIS, l'Agence fédérale des risques professionnels. Durant la même période, le nombre d'accidents de travail avec incapacité a baissé d'à peine 1,1 % dans tous les secteurs.

Et pourtant, la construction doit encore faire mieux en ce qui concerne la sécurité. Au niveau européen, notre pays se situe dans le ventre mou, mais notre objectif est de nous placer dans le peloton de tête, occupé par les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l'Irlande et la Suède, où les ouvriers de la construction ont deux fois moins de risques d'avoir un accident du travail.

Tout accident est un accident de trop ! La Confédération Construction a donc lancé la campagne de sensibilisation Safety My Priority en 2019. Cette campagne insiste sur l'importance de la sécurité sur, depuis, et vers les chantiers, pour tous les entrepreneurs de la construction. Un magazine et un site Internet, www.safetymypriority.be, y sont également dédiés, et les entrepreneurs auront ainsi la possibilité de signer une charte par laquelle ils s'engagent à donner la priorité absolue à la sécurité sur tous les chantiers et pour toutes les activités, ainsi qu'à un comportement sûr, tant de la part de leur propre personnel que de leurs sous-traitants ou de leurs partenaires. Entre-temps, 2500 entreprises de construction ont signé cette charte.

Hier, le 28 avril 2021, à l'occasion de la journée internationale de la sécurité et du bien-être, la Confédération Construction, en collaboration avec les partenaires de construction de la liaison de l'Oosterweel Linkeroever Zwijndrecht (THV Rinkoniên, composé de Artes Roegiers, Artes Depret, Cit Blaton, Stadsbader et Mobilis) et Lantis, a accroché des banderoles sur l'un des chantiers de l'Oosterweel. « Même sur ce chantier du siècle, qui est assez complexe, la sécurité est cruciale », conclut Niko Demeester.

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